L’équipe de chirurgie mini-invasive du rachis s’étoffe. La chirurgie mini-invasive du rachis est une nouvelle spécialité proposée à la Clinique de la Côte d’Émeraude depuis l’arrivée du Dr Lotfi Hattou, en juin 2021, rejoint depuis le mois de novembre 2021 par le Dr Maxime Bretonnier. Cette micro-chirurgie est principalement employée dans les cures de hernie discale lombaire, dont la finalité est de soulager le conflit entre les nerfs du canal lombaire (souvent le nerf sciatique) et un fragment du disque intervertébral, ainsi que dans le canal lombaire étroit (rétrécissement du canal vertébral au niveau lombaire, dû à l’arthrose), deux pathologies fréquentes au sein de la population. « Jusqu’alors, afin de bénéficier de cette technique, les patients du bassin malouin devaient se rendre à Rennes, explique le neurochirurgien Lotfi Hattou. Nous offrons désormais un soin adapté et de proximité à la Clinique de la Côte d’Émeraude. » Ces deux praticiens travaillent chacun une journée par semaine à la clinique à Saint-Malo dans le cadre d’une activité déportée de l’établissement hospitalier de Cesson-Sévigné. Les multiples avantages du mini-invasifEn comparaison à la chirurgie classique, les avantages de la technique chirurgicale mini-invasive — dans les indications où elle est réalisable — sont une approche chirurgicale moins agressive pour les tissus, d’où des douleurs réduites et une récupération plus rapide avec notamment la reprise de la marche quelques heures après l’opération. L’interruption des activités quotidiennes s’en trouve raccourcie. Les trocarts permettant l’accès des outils chirurgicaux mesurent quelques centimètres et, de ce fait, les cicatrices sont minimes. La désinsertion des muscles est réduite ; les ouvertures osseuses et tissulaires sont minimales.De plus, microchirurgie rime souvent avec hospitalisation en ambulatoire, c’est-à-dire que le patient quitte l’établissement hospitalier le jour même de l’intervention. C’est notamment le cas pour la cure de hernie discale lombaire et le canal lombaire étroit. « Notre objectif, au-delà de développer l’activité de chirurgie mini-invasive du rachis, est d’élargir le panel des techniques chirurgicales, ajoute le Dr Hattou. Dans un futur proche, nous envisageons de proposer des chirurgies comme les arthrodèses (une articulation lésée est bloquée par l’obtention d’une fusion osseuse) ou liées aux maladies tumorales du rachis, mais également d’opérer le rachis cervical et certains traumatismes. » Parmi les autres projets de l’équipe figure celui d’instaurer une approche globale du patient, en amont de l’intervention comme en aval (rééducation kinésithérapeutique, nutrition, ergothérapie), selon les protocoles de récupération rapide améliorée après chirurgie (RAAC).
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